MAURIN DES MAURES
L’homme entra et laissa grande ouverte derrière lui la
porte de l’auberge.
Il était vêtu de toile, guêtre de toile, chaussé d’espadrilles.
Il était grand, svelte, bien pris. Ce paysan avait dans sa
démarche une profonde distinction naturelle, on ne savait quoi
de très digne.
Il avait un visage allongé, les cheveux ras, un peu crépus, et
sous une barbe sarrasine, courte, légère, frisottée, on sentait la
puissance de la mâchoire. Le nez, fort, n’était pas droit, sans
qu’on pût dire qu’il fût recourbé.
De la lèvre inférieure au menton, son profil s’achevait en
une ligne longue, com..............................................................
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